Faire connaissance avec le fonctionnement des sexes féminins et masculins
En ce qui concerne le sexe féminin :
Que vous soyez homme ou femme, ceci vous concerne directement.
La vulve d'une femme vierge: On distingue bien les grandes et petites lèvres, et l'ouverture du vagin, fermée partiellement par l'hymen. Ce dernier est perforé de trous pour permettre l'élimination des règles. Il est résistant, parfois presque inexistant. Cela varie d'une femme à l'autre. En avant se trouve le méat urinaire, et plus en avant le clitoris recouvert par un repli muqueux, le frein du clitoris ou capuchon. Cet organe, hypersensible, se met en érection lors de désirs sexuels. C'est le même organe que le gland de l'homme. La différence est que chez l'homme le gland se dégage lors de l'érection. Cela ne se produit pas chez la femme. Pour stimuler le clitoris au maximum, il est possible de le dégager en tirant sur le frein en avant. Cela met en relief le gland du clitoris. La stimulation doit se faire de manière très douce, soit avec la pulpe du doigt, soit avec la langue.
Au centre de la vulve on distingue les grandes et les petites lèvres entre lesquelles se situe l'ouverture du vagin. Le canal urétéral (urine) est situé en avant de l'ouverture vaginale et en arrière du clitoris. Entre le vagin et l'anus la distance est très courte (environ deux centimètres), c'est le périnée. Souvent lors d'accouchements, cette partie est sectionnée pour faciliter la naissance (épisiotomie).
Le vagin est un canal musculaire creux et très élastique. Pendant la grossesse, son volume augmente de quatre fois pour permettre à l'enfant de sortir. En avant du vagin, sur la paroi antérieure, à deux centimètres de profondeur environ, se trouve le célèbre point G. Un point hypersensible et hyper érotique. C'est un des points par lequel la femme peut atteindre l'orgasme vaginal. Au fond du vagin, l'utérus fait une procidence assez dure. A cet endroit le vagin s'élargit. C'est une zone très sensible chez la majorité des femmes qui ont atteint une complète maturité sexuelle (environ 28 ans). C'est le deuxième lieu privilégié capable de produire l'orgasme vaginal profond.
Le col de l'utérus est la partie basse de l'utérus. Le corps utérin est aussi une masse musculaire, qui, lorsqu'il n'est pas gravide, n'est guère plus grand qu'une poire avec la queue en bas. De chaque côté de l'utérus, en haut, se trouvent les canaux conduisant vers les ovaires, les trompes de Fallope. C'est à l'intérieur de ces tubes que se fait la fécondation. La femme pubère émet normalement un ovule par mois, tantôt à gauche, tantôt à droite. Non fécondé, l'ovule est éliminé par le vagin.
Un ovule est une cellule géante, la plus grande des cellules humaines, visible à l'oeil nu, mesurant un cinquième de mamètre de diamètre. Si l'ovule est fécondé, il se fixe, nidifie dans la paroi utérine où va se développer le placenta. Les trompes s'élargissent à leur extrémité pour former l'ampoule tubère qui enveloppe de chaque côté l'ovaire. Les ovaires sécrètent outre les ovules des hormones qui donnent à la femme ses caractères sexuels secondaires: seins, cheveux longs, voix douce, peu de poils, etc. Ce sont eux qui sont aussi responsables du cycle menstruel, de la puberté à la ménopause. Pendant toute sa vie une femme émet environ six -cents ovules, et aura donc autant de menstruations.
Lors de la ménopause, qui commence vers cinquante ans, il se produit une révolution hormonale, à l'origine d'une multitude de changements physiques et psychologiques. Une bonne préparation à cette période, parfois pénible, facilite considérablement ce passage. La ménopause peut changer fortement la sexualité féminine, être la source de perte de motivation sexuelle, de sécheresse vaginale, et de changements anatomiques. Actuellement, grâce aux traitements hormonaux bien équilibrés, la ménopause est parfaitement contrôlée.
En arrière on voit l'anus, très proche, séparé par le court périnée. L’anus est aussi une zone érogène importante. Que vous soyez homme ou femme, découvrez cette anatomie et les zones érogènes sexuelles.
en ce qui concerne le sexe masculin :
Le phallus représente avec le scrotum les organes génitaux externes de l'homme. Le volume de ces deux organes varie à chaque instant.
Grâce au corps spongieux et au corps caverneux, le phallus est érectile, comme le clitoris chez la femme. Une érection augmente son volume de manière tout à fait individuelle. La longueur du sexe varie, selon les individus, entre quatorze et vingt centimètres environ.
Une érection se produit par un mécanisme hormonal complexe, orchestré par le cerveau. Une hormone masculine principale, sécrétée par les testicules est l'androstérone, ou testostérone. C'est elle qui crée les caractères sexuels secondaires, et déclenche, à la suite d'une stimulation corticale, le processus d'érection. Cette dernière se produit automatiquement pendant le sommeil, chaque fois que le sujet rêve. C'est la raison pour laquelle, très souvent, lors de réveils nocturnes, l'homme est en érection, même si les rêves n'ont strictement rien d'érotique.
Le mécanisme est d'ailleurs semblable chez la femme, mais reste plus discret, voire invisible.
Une extrémité du phallus se termine par un renflement, le gland, au bout duquel se trouve le méat urinaire, la fin de l'urètre, canal unique, qui sert à aération de l'urine et en même temps au passage du sperme. Le gland, comme le clitoris, est recouvert au repos par une peau, le prépuce, qui se dégage lors de l'érection, et laisse apparaître le gland. Si l'individu est circoncis, cette peau est supprimée. Le gland reste alors en permanence dégagé, et se recouvre, à la place de la muqueuse, d'une peau. Il devient moins sensible, et sec. Il y a moins de risque d'infection et d'inflammation.
La circoncision se fait systématiquement chez les Juifs, mais aussi par mesure d'hygiène, fréquemment aux Etats-Unis et dans les pays musulmans. Pratiquée au début de la vie, la circoncision évite bien des ennuis ultérieurs, tout particulièrement le phimosis, rétrécissement du prépuce, empêchant une érection normale et produisant des infections fréquentes de la région du gland. Comme le vagin varie de longueur et de largeur, le sexe de l'homme varie en volume selon chaque individu. Cela n'a rien à voir avec la corpulence. De très petits hommes peuvent avoir des phallus impressionnants, ou le contraire. La taille de la verge n'influence pas le comportement sexuel. C'est la manière de se servir de cet instrument extraordinaire, que nous donne la nature, qui est déterminant. Nous allons essayer de comprendre pourquoi et comment il est possible de devenir plus «performant».
Suivons le parcours relativement complexe des spermatozoides, depuis leur création dans les testicules et l'épididyme. Nous avons vu que le scrotum, chez qui des dizaines de spermatozdides sont fabriqués. Ils passent dans l'épididyme, où ils deviennent matures, avant de faire un long voyage dans le canal déférent. Il n'y a alors que des spermatozoides, mais aucun liquide spermatique.
Ceci est une notion très importante et souvent méconnue: le sperme n'est pas formé par les testicules, il est sécrété par la prostate. Des spermatozoides voyagent dans le tube muqueux, les canaux déférents (un de chaque côté), pour aller se mettre en réserve dans les petites poches appelées vésicules séminales. C'est là que les spermatozoides sont mélangés au liquide spermatique provenant de la prostate. Lors de l'éjaculation, les vésicules séminales se contractent, et poussent littéralement le sperme sous pression, dans l'urètre, jusqu'au méat urinaire. C'est un relativement long trajet. Un orgasme se produit lors de la contraction des vésicules séminales au moment où le sperme est projeté avec une certaine pression à l'extérieur, à travers le méat urinaire. Le confluent entre les vésicules séminales et l'urètre se fait dans la prostate.
Si la prostate est enflammée, ce qui se produit souvent chez les personnes âgées, non seulement il y a un problème d'éjaculation, mais aussi de miction. La prostate, sécrétrice du sperme, peut être contrôlée par un toucher rectal. Elle est en contact direct avec le rectum. Il semblerait que certaines personnes connaissent une forme d'orgasme à ce niveau, lors de rapports sexuels par voie anale. La glande de Cooper secrète aussi du liquide rendant le sperme plus fluide. Cette anatomie complexe devrait être bien connue par les hommes et les femmes. Le périnée chez l'homme est beaucoup plus grand que chez la femme. Le ph de peau se trouvant tout le long de cette zone correspond, comme nous l'avons vu, à la cicatrice embryonnaire du vagin. Le gland, le périnée et l'anus sont les zones érogènes importantes chez l'homme.
Essayez de bien prendre conscience de ces anatomies. Son acceptation inconsciente, tant par l'homme que par la femme, est indispensable pour une sexualité épanouie.
Comme nous l'avons fait pour les organes génitaux féminins, je vous propose maintenant un exercice semblable pour les organes génitaux masculins. Ce voyage peut être fait aussi bien par l'homme que par la femme. Il suffit d'adapter le texte à votre sexe. Nous faisons le trajet des testicules vers le méat urinaire et inversement.