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MONIQUE RICHARDSON, SEXOLOGUE & PSYCHOTHERAPEUTE
MONIQUE RICHARDSON, SEXOLOGUE & PSYCHOTHERAPEUTE
  • Travail en activité libérale : relation d'aide en psychothérapie, en sexologie clinique. Séance individuelle, adulte, couple, enfant. Formations : maltraitance, bientraitance, sexualité, handicap, vieillissement, systèmie familiale.
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MONIQUE RICHARDSON, SEXOLOGUE & PSYCHOTHERAPEUTE
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28 avril 2015

comment se fait une prise en charge de troubles de la sexualité ( désir et / ou plaisir)

Il s’agit  de resituer les éléments caractéristiques du trouble sexuel apporté par la personne  par un questionnement pour lui en permettre  la compréhension..

De repérer avec elle le mode de début du trouble : primaire, secondaire, quels évènements sont intervenus ? quel déclencheur, organique, psychique, et que sont les  interprétations que peut en faire le (ou la) personne

Repérer si la personne est bien dans sa peau ? bien dans sa tête ? faire attention à l'asthénie, la dépression, l'environnement, le stress...

Le mode d'apparition : brutal, cela paraît plus psychogène, progressif, plus organique les troubles éventuellement associés, c'est-à-dire la présence d’une autre dysfonction sexuelle, qui peut être à l’origine de la perte d’intérêt pour les activités sexuelles :

On a peut-être l’habitude d’être plus pour un homme dans une analyse plus fonctionnelle, c'est-à-dire qu’on interrogera la présence ou non de troubles de l’érection et de l’éjaculation, s’associant au trouble du désir, de façon à repérer (ou éliminer) une part d’organicité.

On peut ainsi replacer le trouble du désir, à l’origine d’une dysérection ,la  conséquence, du fait de l’angoisse et de l’évitement, de même la présence d’une éjaculation précoce, retentissant sur le désir, ou à l’inverse une éjaculation difficile, et le questionnement alors d’une absence de plaisir et d’excitation, psychique, ou hormonale, voire neurologique ou médicamenteuse ...

S’il s’agit d’une femme, outre l’analyse de son ressenti, de son excitation, et de sa capacité orgasmique, on pourra être attentif également à la présence ou non de la lubrification, et la notion de dyspareunies

Pour faire la différence entre un trouble de la pulsion ou de l’excitation, et de ce qui est individuel ou conjugal : on interrogera le mode de « recherche sexuelle » seul et en couple

(On attendra de voir le patient seul, s’il vient la première fois en couple)

on abordera La question des pulsions et du mode excitatoire individuel : antérieur et actuel abordera les fantasmes, la masturbation, la recherche de vision de films, la pratique d’internet, et la question d’autres partenaires

La question également du plaisir antérieur sera abordée, en replaçant dans l’histoire individuelle, et les expériences antérieures : codes d’attractivité, satisfactions, déceptions...

Puis viendra  l’histoire conjugale vécue du couple à ses débuts,  la satisfaction de l’un et de l’autre, de la fréquence des rapports.

y avait il entente dans les rythmes des désirs, la manière de rechercher le plaisir, et ce qui aurait pu intervenir, dans  le début de la vie commune ? L’arrivée des enfants ?... à suivre .... 

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